Aujourd'hui, le traitement hormonal substitutif (THS) est indiqué chez les femmes ménopausées qui souffrent de troubles importants du climatère. La Haute Autorité de santé préconise qu'il soit donné aux doses les plus ajustées, sur une durée la plus courte possible et qu'il soit réévalué chaque année. Ses précautions sont prises en raison du risque d'augmentation de cancer du sein, de l'endomètre, de l'ovaire, des problèmes thromboembolique veineux et des accidents vasculaires cérébraux.
Le THS change la composition bactérienne du microbiote
L'étude des chercheurs de l'Illinois, dont les conclusions ont été présentées dans Scientific Reports, montre, que les suppléments d'oestrogènes modifient la composition bactérienne intestinale et la métabolisation de ces oestrogènes.
Certes, l'étude a été réalisée sur des souris, mais elle montre que les niveaux de certaines bactéries intestinales sont réduites, comme celles de la famille des Akkermansia qui ont, notamment, une activité anti-inflammatoire, en plus de la modification générale du microbiote.En revanche sa diversité n'est pas changée.
Des probiotiques pour protéger le microbiote
Les chercheurs proposent de prescrire des probiotiques aux femmes qui prennent un traitement hormonal afin de profiter des bienfaits du traitement hormonal sans risquer d'augmenter le risque de cancer.