Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, a annoncé, hier 26 mai 2015, dans un communiqué le lancement de mesures de l’air intérieur dans les logements jouxtant un pressing. Les entreprises de nettoyage à sec ont, pendant des années, utilisé du perchloréthylène, un solvant classé cancérigène possible et considéré comme toxique notamment pour le système nerveux, le foie et les reins.
Un diagnostic gratuit va être proposé aux personnes qui résident à proximité d’un pressing. Une plaquette d’information leur sera distribuée pour expliquer les modalités pratiques.
Des machines retirées progressivement
Si les mesures confirment la présence de perchloréthylène dans l’air ambiant, le préfet pourra, par la suite, prendre les mesures nécessaires pour que la situation revienne à la normale.
Depuis le 1er mars 2013, il est interdit d’installer dans un pressing une machine fonctionnant au perchloréthylène. Le matériel ancien doit être progressivement retiré. Seules les machines les plus modernes, utilisant encore ce solvant, sont autorisées à tourner jusqu’en 2022.
En 2009, une Niçoise de 72 ans, Marie-Josée Bernard, est décédée probablement des suites d’une intoxication au perchloréthylène. Son fils a porté plainte. s’est constituée pour défendre les droits des victimes de ce qu’on a appelé le "cancer des pressings".