Le nouveau carnet de santé entre en vigueur le mercredi 1er janvier et, dorénavant, il sera composé de quatre grandes parties, chacune comportant des nouveautés. En premier, on retrouve une partie sur la période néonatale, une sur les conseils aux parents et aux adolescents, une sur la surveillance médicale et une partie destinée aux professionnels de santé.
Des nouveautés pour les parents ?
Pour le nourrisson, le score d’Apgar, qui permet d’évaluer les cinq principales fonctions vitales du nouveau-né, est mesuré à dix minutes et a été ajouté au carnet de santé.Dès lors, si les parents refusent le dépistage néonatal, la mention doit être indiquée dans le carnet. Les troubles de la vision et des repères, qui servent à dépister les troubles du neurodéveloppement (de cinq à six mois), ont également été ajoutés. Les parents peuvent aussi retrouver les 20 examens de santé obligatoires détaillés, ainsi que l’ajout du contenu de 8 examens de santé, ont retrouve plusieurs consultations durant les différents de bébé, explique le site de l'Assurance Maladie (source 1).
Un carnet de santé qui aide et accompagne les parents
Désormais, les messages destinés aux parents prennent en compte les évolutions scientifiques et sociétales, ce qui n’était pas le cas dans la précédente édition. Plusieurs conseils sont donnés aux parents pour mieux comprendre leur enfant. Entre autres, dans ce nouveau carnet, on retrouve des conseils pour élever son enfant sans violence, des tableaux relatifs à l’introduction des aliments, ou encore des conseils sur l’utilisation des écrans. Pour rappel, le site Améli stipule que les écrans ne sont pas recommandés avant 3 ans. On retrouve aussi la question de la pratique d’une activité sportive, qui, contrairement aux précédentes éditions, se retrouve dès à présent dans le carnet de santé.
Dans cette nouvelle version, des questions spécifiques permettant le repérage de l’endométriose chez les filles, ou encore sur l’état psycho-affectif de l’adolescent, ont été ajoutées (source 1).
Un examen obligatoire à 6 ans pour renforcer la prévention
Dorénavant à l’âge de 6 ans, l’enfant devra passer un nouvel examen, désormais rendu obligatoire. Ce dernier sert à « renforcer la prévention au moment où la majorité des enfants entre à l’école primaire, notamment en matière de dépistage sensoriel et des troubles du développement ». À terme, ce contrôle permettra de réaliser un rappel de la vaccination contre la coqueluche, la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, toutes recommandées à 6 ans, rapporte le site sante.gouv (source 2).