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Cancer : l'anxiété du conjoint n'est pas reconnue

Cancer : l'anxiété du conjoint n'est pas reconnue

Publié le par Véronique Bertrand

On estime qu'environ mille cas de cancers sont détectés chaque jour. Outre la prise en charge des malades, il faut penser aussi à celle des conjoints. Eux qui soutiennent au quotidien le patient souffrent en effet souvent d'anxiété et de dépression.

Une étude réalisée à l'hôpital de Leicester en Angleterre, et parue dans The Lancet Oncology, montre que le conjoint d'un malade du cancer est à risque accru d'anxiété, supérieur même au malade lui-même !

Un risque qui perdure pendant 10 ans

Ce risque accru d'anxiété chez le conjoint d'un malade est loin d'être anodin. Car s'il est normal lors de l'annonce du diagnostic de la maladie et durant le traitement, il devrait cesser au moment de la guérison.

Or, il s'avère que cette anxiété peut durer encore pendant dix ans. Et si la dépression du cancéreux est recherchée et traitée, le mal-être psychologique du conjoint est beaucoup moins souvent pris en compte.

Une aide psychologique nécessaire

Si les “survivants” d'un cancer ont un taux d'anxiété de 28 %, elle monte à 40 % chez les conjoints. D'où l'importance d'apporter à ces derniers une aide psychologique afin de les aider à gérer leur émotivité pour vivre le plus sereinement possible.

Aujourd'hui, cette prise en charge existe peu malheureusement. Des progrès sont encore à faire dans ce domaine.

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