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Une cure thermale pour mieux récupérer après un cancer du sein

Une cure thermale pour mieux récupérer après un cancer du sein

Publié le par Clara Ousset-Masquelier

Les résultats sont probants : une étude menée auprès de 251 femmes suivies en cure thermale après un cancer du sein, a permis de révéler une amélioration durable de la qualité de vie des patientes.

Une étude* dont les résultats ont été dévoilés récemment a suivi des femmes en cure thermale après un cancer du sein.

L’objectif a été d’évaluer de façon précise les bienfaits d’une cure thermale juste après un cancer du sein. Pour cela, plusieurs conditions devaient être requises :

  • la cure devait durer deux semaines ;
  • elle intervenait dans un délai de zéro à 9 mois après la fin du traitement ;
  • le cancer devait être en rémission, et non plus dans une phase évolutive.

251 femmes sont ainsi parties dans trois stations thermales : Vichy, Châtel-Guyon et le Mont-Dore. Pendant les deux semaines de cure, les patientes recevaient quatre soins hydro-thermaux quotidiens (douche à jet, aérobain, etc.), deux séances de réadaptation physique, des ateliers diététiques et la possibilité d’accompagnement psychologique et esthétique.

Quels ont été les bienfaits sur le moral, le physique, le poids, la qualité du sommeil ou encore l’impact sur la reprise de l’activité professionnelle ?

  • La qualité de vie générale est significativement meilleure après la cure et même encore douze mois après ;
  • pour la qualité du sommeil, là encore, elle est bien meilleure dans le groupe thermal… deux ans après la cure ;
  • de très bons résultats également pour l’activité physique ;
  • en revanche, sur des critères comme l’anxiété, il n’est pas apparu de différence significative entre groupe témoin et groupe thermal.

En conclusion, l’étude met en avant la place importante de la médecine thermale dans la prise en charge globale de personnes touchées par un cancer, mais rappelle également que le cancer ne se traite pas par la médecine thermale, et que la maladie cancéreuse en évolution demeure une contre-indication à la cure.

*L’étude intitulée PACTHE a été financée par l’Association Française pour la Recherche Thermale (AFRETh).

 

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