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Diltiazem teva sante lp 300 mg, gélule à libération prolongée

Diltiazem teva sante lp 300 mg, gélule à libération prolongée

Présentation

Classes thérapeutiques :

      Principes actifs :

      Diltiazem chlorhydrate

      Excipients :

      Povidone‚  Talc‚  Ethylcellulose‚  Stéarique acide‚  Enveloppe de la gélule :‚  Gélatine‚  Titane dioxyde‚  Indigotine‚  Quinoléine jaune

      Forme pharmaceutique :

      Gélule à libération prolongée

      Caractéristiques :

      Médicament sur ordonnance, médicament générique

      Laboratoire :

      TEVA SANTE

      Hypertension artérielle légère à modérée et angine de poitrine.

      Posologie

      Adultes :

      La dose de départ usuelle est d'une gélule de Diltiazem TEVA Santé LP 200 mg, gélule à libération prolongée une fois par jour. Cette dose peut être portée à une gélule de Diltiazem TEVA Santé LP 300 mg, gélule à libération prolongée une fois par jour ou à 2 gélules de Diltiazem TEVA Santé LP 200 mg, gélule à libération prolongée par jour (400 mg) et, si cliniquement indiqué, une dose plus élevée de 500 mg par jour peut être envisagée.

      Personnes âgées et patients souffrant de troubles de la fonction hépatique ou rénale :

      La fréquence cardiaque doit être surveillée et, si elle descend à moins de 50 pulsations par minute, la dose ne doit pas être augmentée. Les taux plasmatiques de diltiazem peuvent être plus importants chez ce groupe de patients.

      Diltiazem TEVA Santé LP 300 mg, gélule à libération prolongée doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

      Angine de poitrine et hypertension : la dose initiale doit être d'une gélule de Diltiazem TEVA Santé LP 200 mg, gélule à libération prolongée par jour. Cette dose peut être portée à une gélule de Diltiazem TEVA Santé LP 300 mg, gélule à libération prolongée par jour si cliniquement indiqué.

      Population pédiatrique :

      La sécurité et l'efficacité du diltiazem chez les enfants n'ont pas été établies. Par conséquent, l'utilisation de diltiazem est déconseillée chez les enfants.

      Mode d'administration

      Diltiazem TEVA Santé LP 200 mg, gélule à libération prolongée et Diltiazem TEVA Santé LP 300 mg, gélule à libération prolongée sont des médicaments à libération prolongée devant être administrés une fois par jour. Les gélules doivent être avalées entières, sans les broyer ni les mâcher, avec de l'eau, idéalement avant ou pendant un repas. La posologie requise peut varier chez les patients souffrant d'angine de poitrine ou d'hypertension.

      Grossesse

      Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur l'utilisation du diltiazem pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène du diltiazem (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En conséquence, l'utilisation du diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

      Allaitement

      Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. L'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter. Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative.

      Fertilité

      Des modifications biochimiques réversibles dans la tête des spermatozoïdes qui peuvent altérer la fécondation ont été rapportées chez certains patients traités par antagonistes des canaux calciques.

      Une surveillance étroite doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré ou un intervalle PR prolongé détecté à l'électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloc complet).

      Des cas d'insuffisance rénale aiguë secondaire à une diminution de la perfusion rénale ont été rapportés chez des patients atteints d'une maladie cardiaque existante, en particulier une fonction ventriculaire gauche réduite, une bradycardie sévère ou une hypotension sévère. Une surveillance étroite de la fonction rénale est conseillée.

      Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.

      Le diltiazem est susceptible d'entraîner une chute de pression artérielle et une bradycardie importante, notamment chez les personnes âgées.

      En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament. La dépression de la contractilité, de la conductivité et de l'automatisme cardiaques et la vasodilatation associées aux anesthésiques pourraient être potentialisées par les antagonistes des canaux calciques.

      Un traitement par diltiazem peut être associé à des troubles de l'humeur, y compris à la dépression. Il est important de surveiller l'apparition des symptômes précoces, tout particulièrement chez les patients présentant une prédisposition. Dans de tels cas, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

      Le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale. Des résidus de gélules pourraient passer dans les selles, sans conséquence clinique.

      Une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillance attentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latent ou avéré.

      L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant une hyperréactivité bronchique préexistante. Des cas ont également été rapportés après une augmentation de la dose. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance en vue de détecter l'apparition de signes et symptômes d'insuffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem.

      Sodium (composant du jaune de quinoléine et de l'indigotine)

      Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

      La classification MedDRA des effets indésirables est utilisée : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

      Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.


      Très fréquentFréquentPeu fréquentRareFréquence indéterminée
      Affections hématologiques et du système lymphatique



      Thrombocytopénie
      Troubles du métabolisme et de la nutrition



      Hyperglycémie
      Affections psychiatriques

      Nervosité, insomnie
      Changements d'humeur (notamment dépression).
      Affections du système nerveux
      Maux de tête, vertiges

      Symptômes extrapyramidaux
      Affections cardiaques
      Blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou 3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations.Bradycardie
      Blocs sino-auriculaires, insuffisance cardiaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole)
      Affections vasculaires
      Bouffées vasomotricesHypotension orthostatique
      Vascularites (incluant vascularite leucocytoclasique)
      Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales



      Bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme)
      Affections gastro-intestinales
      Constipation, dyspepsies, épigastralgie, nauséesVomissements, diarrhéeSécheresse buccaleHyperplasie gingivale
      Affections hépatobiliaires

      Augmentations des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline)
      Hépatite
      Affections de la peau et du tissu sous-cutané
      Erythème
      UrticaireRéactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), oedème angioneurotique, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), transpiration, dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs, syndrome de type lupus.
      Affections des organes de reproduction et du sein



      Gynécomastie
      Troubles généraux et anomalies au site d'administrationŒdèmes périphériquesMalaise, asthénie


      Déclaration des effets indésirables suspectés

      La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

      Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges (fréquent), les malaises (fréquent), l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étude n'a été réalisée.

      Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)

      + Dantrolène administré par perfusion

      Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie I.V.

      L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.

      + Ivabradine

      L'utilisation simultanée avec l'ivabradine est contre-indiquée en raison de l'effet additionnel de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem sur l'ivabradine.

      + Dérivés de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine)

      Le diltiazem peut augmenter les concentrations plasmatiques des alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine) et entraîner un ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités.

      + Pimozide

      Risque majoré de trouble du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

      + Nifédipine

      L'association de diltiazem et de nifédipine peut entraîner une augmentation importante des concentrations de nifédipine (par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem) et un risque d'hypotension sévère.

      + Lomitapide

      Le diltiazem (un inhibiteur modéré du CYP3A4) peut augmenter les concentrations plasmatiques du lomitapide par inhibition du CYP3A4 entraînant un risque augmenté d'élévation des enzymes hépatiques (voir rubrique Contre-indications).

      Associations déconseillées

      + Bêta-bloquants

      Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et insuffisance cardiaque (effet synergique) possibles.

      Une telle association n'est envisageable que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier en début de traitement.

      Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque le diltiazem était co-administré avec des bêta-bloquants (voir rubrique Effets indésirables).

      + Fingolimod

      L'association à fingolimod est déconseillée en raison de la potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales (bradycardie sévère et bloc cardiaque).

      Si un traitement concomitant avec le fingolimod est jugé nécessaire, une surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant l'administration de la première dose doit être mise en place.

      Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

      + Antagonistes alpha

      Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension majoré en cas d'association avec des antagonistes alpha. L'association du diltiazem avec un antagoniste alpha doit être envisagée si et seulement si une surveillance stricte de la pression artérielle est mise en place.

      + Amiodarone, digoxine

      Risque majoré de bradycardie ; la prudence est recommandée en cas d'association avec le diltiazem, notamment chez les sujets âgés et en cas d'utilisation de fortes doses.

      + Antiarythmiques

      En raison des propriétés antiarythmiques du diltiazem, son association à d'autres antiarythmiques (dont la dronédarone) n'est pas recommandée, le risque d'effets indésirables cardiaques étant potentialisé dû à un effet additif. Une telle association n'est envisageable que sous surveillance clinique et électrocardiographique étroite.

      + Médicaments à l'origine d'une hypotension (orthostatique)

      Risque de majoration de l'hypotension, notamment orthostatique, avec les médicaments suivants :

      • antihypertenseurs ;
      • dérivés nitrés ;
      • alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine) ;
      • antidépresseurs (par exemple, imipramines) ;
      • neuroleptiques (par exemple, phénothiazine) ;
      • agonistes dopaminergiques, lévodopa.

      + Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, tacrolimus, sirolimus, temsirolimus)

      Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur. Il est recommandé de diminuer la posologie de l'immunosuppresseur. Contrôle de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

      + Carbamazépine

      Majoration des concentrations plasmatiques de la carbamazépine. Dosage des concentrations sanguines de la carbamazépine et adaptation de la posologie si nécessaire.

      + Théophylline

      Majoration des concentrations plasmatiques de la théophylline.

      + Anti-H2 (cimétidine et ranitidine)

      Majoration des concentrations plasmatiques du diltiazem. Surveillance clinique étroite chez les patients traités par diltiazem à l'initiation ou l'arrêt d'un traitement par anti-H2. Uneadaptation de la posologie journalière du diltiazem peut s'avérer nécessaire.

      + Lithium

      Risque de majoration de la neurotoxicité induite par le lithium.

      + Médicaments antiplaquettaires (par exemple, ticagrélor)

      Au cours d'une étude pharmacodynamique, il a été démontré que le diltiazem inhibait l'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cette découverte ne soit pas connue, les effets additifs potentiels lorsqu'il est utilisé avec des médicaments antiplaquettaires doivent être pris en compte.

      + Inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4

      Le diltiazem est métabolisé par le CYP3A4. Une augmentation modérée (moins de 2 fois) des concentrations plasmatiques du diltiazem en cas d'association à un inhibiteur puissant du CYP3A4 a été documenté. Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois). Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés en vue de détecter une augmentation des effets indésirables du diltiazem. Le jus de pamplemousse doit être évité si une interaction est suspectée.

      Le diltiazem est aussi un inhibiteur isoforme du CYP3A4.La co-administration avec d'autres substrats du CYP3A4 peut conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l'un ou l'autre des produits co-administrés.

      Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques des médicaments suivants par diminution de leur métabolisme hépatique :

      • Alfentanil
      • Buspirone
      • Cilostazol
      • Ibrutinib
      • Benzodiazépines à courte durée d'action (midazolam, triazolam)
      • Phénytoïne
      • Tamsulosine

      La co-administration du diltiazem avec un inducteur du CYP3A4 peut conduire à une diminution des concentrations plasmatiques de diltiazem :

      • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (par exemple : cabamazépine, phénytoïne, phénobarbital)
      • Rifampicine

      + Statines

      Le diltiazem est un inhibiteur du CYP3A4 qui augmente significativement l'ASC de certaines statines. Risque majoré de myopathie et rhabdomyolyse en cas d'administration concomitante avec le diltiazem et les statines métabolisées par le CYP3A4 (tels que atorvastatine, fluvastatine et simvastatine). Un ajustement de la dose de statine peut s'avérer nécessaire (voir également l‘information produit de la statine concernée). Utiliser avec le diltiazem, lorsque c'est possible, une statine non métabolisée par le CYP3A4 (tel que pravastatine) ; dans le cas contraire, une surveillance étroite des signes et symptômes d'une potentielle toxicité due aux statines est requise.

      + Corticostéroïdes (méthylprédnisolone)

      Le diltiazem peut augmenter les taux de méthylprédnisolone (par inhibition du CYP3A4 et inhibition possible de la glycoprotéine-P). Surveillance clinique du patient à l'initiation du traitement par méthylprédnisolone. Un ajustement de la posologie de méthylprédnisolone peut s'avérer nécessaire.

      Information générale à prendre en compte

      En raison du potentiel effet additif, chez les patients traités par diltiazem en association à un autre agent connu pour avoir des effets sur la contractilité et/ou conductivité cardiaque, une surveillance clinique et un dosage des concentrations sanguines sont nécessaires.

      Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus et à l'insuffisance rénale aiguë, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire et un arrêt cardiaque.

      Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique. Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électro-systolique temporaire.

      Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.

      Durée de conservation :

      36 mois.

      Précautions particulières de conservation :

      A conserver dans l'emballage d'origine.

      Médicament habituellement prescrit pour

      Tarifs Diltiazem teva sante lp 300 mg, gélule à libération prolongée et conditionnements

      ConditionnementPrix
      DILTIAZEM TEVA SANTE LP 300 mg, gélule à libération prolongée, boîte de 28 4,95 €
      DILTIAZEM TEVA SANTE LP 300 mg, gélule à libération prolongée, boîte de 84 14,72 €

      Taux de remboursement de la Sécurité Sociale de 65%

      Fiche mise à jour : le

      Source : base de données Base Claude Bernard

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