En règle générale, les joueuses de football ont moins de traumatismes que les hommes : 1,9 contre 6,2 pour 1 000 heures de jeu d’après le Dr Jacqueline Jan, du service de médecine du sport, clinique de la sagesse, CHU de Rennes, interviewée par Medscape.
Où se blessent-elles ?
Elles souffrent plus souvent d’entorses que les hommes et leur risque de rupture du ligament croisé est également plus élevé. Leurs genoux et leurs chevilles connaissent davantage de traumatismes.
Différentes raisons expliquent ces différences : les femmes ont un bassin plus large, favorisant les déformations du genou, leurs muscles fessiers et ischio-jambiers sont moins résistants. Il serait également possible que les hormones jouent un rôle dans ces accidents : l’oestradiol et la progestérone pouvant agir sur le contrôle neuromusculaire, et l’hyperlaxité des articulations. Elles ont aussi plus souvent des commotions cérébrales, en raison d’un volume de la boîte crânienne plus faible et d’une moindre musculature au niveau des trapèzes et des muscles cervicaux.