S’il peut arriver à Clara Luciani d’avoir les mains qui tremblent, ça n’est pas parce qu’elle prend des drogues, perd ses moyens ou est ivre. Non, c’est parce qu’elle est atteinte d’un trouble neurologique, appelé le tremblement essentiel.
La chanteuse de 32 ans l’a évoqué longuement lors d’une interview au micro de David Castello-Lopes, dans son émission “Small Talk” diffusée ce mercredi 14 mai 2025 (Source 1).
S’il ne s’agit pas d’une maladie grave, cela peut être handicapant et mal perçu, comme le confirme Clara Luciani. “Je tremble tout le temps, et c’est très gênant parce qu’il y a plein de situations dans ma vie où on m’a dit : 'T’as bu ? T’as pris des drogues ? T’es intimidée ?' Et j’étais rien de tout ça… juste je tremble tout le temps”, a-t-elle déclaré.
Mains, mâchoire, menton, cou… Ce sont les membres supérieurs qui sont généralement concernés par ces tremblements. Si la maladie touche généralement les plus de 50 ans, il arrive, rarement, que des personnes plus jeunes soient concernées.
Le tremblement essentiel est probablement héréditaire, avec une composante génétique. Ce que confirme le cas de Clara Luciani, puisque la mère de la chanteuse est également atteinte.
“Pendant mes premières télés, c’était compliqué. Je me disais : 'Les gens vont se rendre compte que je tremble', et plus j’y pensais, plus je tremblais”, a-t-elle indiqué à David Castello-Lopes. Et sur scène, comment la chanteuse compose-t-elle avec un tel trouble ? “Avant, je tenais les deux bouts du micro pour avoir l’air plus stable”, a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle est désormais “capable d’aller sur scène avec un micro sans fil. Le fait de m’être dégagée de tout ça, j’ai l’impression que je tremble beaucoup moins sur scène”, a-t-elle déclaré.
S’il n’y a pas de traitement spécifique contre ce trouble neurologique, les médecins prescrivent généralement des bêtabloquants, qui permettent de diminuer les tremblements mais pas toujours de les faire disparaître totalement. Par choix, Clara Luciani déclare ne plus en prendre, elle qui y avait jadis eu recours avant ses concerts. Mais ces médicaments ralentissent aussi le rythme cardiaque. L’artiste a donc décidé de vivre avec, et regrette surtout de ne plus pouvoir vivre pleinement une autre passion, le dessin.