Le vieillissement de la population est un sujet de société. Alors que la Semaine Bleue, dédiée aux personnes âgées (du 30 septembre au 6 octobre), a eu lieu en ce début de mois d’octobre, la question du vieillissement est plus que d’actualité.
Une plante aux multiples propriétés et usages
Pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont évalué le profil chimique de l’herbe médicinale et 171 de ses composants (flavonoïdes, acides phénoliques…) Cette dernière, menée par des chercheurs du Collège Meishan, spécialisés en médecine traditionnelle chinoise et de l’Université de Chengdu, en Chine, a permis d’étudier la littérature tibétaine depuis les années 1990 jusqu’à nos jours pour comprendre cette tradition ancienne qu’est la médecine tibétaine.
« Dans la médecine tibétaine, la plante médicinale Terminalia chebula (T. chebula) est bien connue pour ses nombreuses propriétés thérapeutiques. », affirme le rapport de l’étude. Elle est souvent utilisée contre les bactéries, les virus, l’oxydation, l’inflammation, la glycémie ou encore les tumeurs. Prescrite dans le cas de nombreux troubles allant d’un problème physique à un trouble d’ordre psychique, cette herbe médicinale tibétaine est fortement réputée en Chine.
Cette plante « protège les neurones du stress oxydatif et de la neurotoxicité, réduit l’inflammation neuronale et soutient la plasticité synaptique tout en améliorant le flux sanguin cérébral », selon les chercheurs.
D’où vient cette plante pleine de promesses ?
T. chebula, est dérivée d’un fruit séché issu d’un arbre à feuilles caduques de la famille des Combretaceae. On retrouve cet arbre dans certaines régions de Chine, d’Inde, de Malaisie et de Birmanie. Ainsi, cette herbe est souvent « mélangée à d’autres pour traiter des affections allant de l’asthme et de la bronchite à l’hypercholestérolémie et à l’hypertension artérielle, des affections cutanées aux troubles digestifs, de l’amélioration de la résistance aux infections à l’augmentation de l’immunité », expliquent les chercheurs. Alors, quels sont les bienfaits de cette plante selon les chercheurs ?
- anti-inflammatoires,
- antioxydants,
- antiviraux,
- hypoglycémiants.
Ils rappellent également que cette plante « protège les neurones du stress oxydatif et de la neurotoxicité, réduit l’inflammation neuronale et soutient la plasticité synaptique tout en améliorant le flux sanguin cérébral », chez l’homme, avant d’ajouter : « T. chebula semble bénéfique pour le sommeil, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement ses mécanismes d’amélioration de la qualité du sommeil. »
La question du vieillissement et des troubles cognitifs en Chine
Une étude qui répond aux questionnements et enjeux du vieillissement propre à la population tibétaine. De fait, selon les chercheurs, « le fait de vivre dans des environnements à haute altitude et à faible teneur en oxygène, comme au Tibet, peut induire un dysfonctionnement cognitif et des modifications structurelles du cerveau, en particulier au-dessus de 4 000 m. »
Si cette plante n’a pas encore prouvé son efficacité en tant que traitement contre les troubles cognitifs légers, les chercheurs restent prudents en prévenant que des travaux supplémentaires seront nécessaires pour explorer les composants chimiques spécifiques de l’herbe et pour définir ses normes de qualité, mais gardent espoir et affirme que cette dernière « améliore la qualité de vie humaine globale ». Un espoir pour la suite des recherches qui permettraient peut-être de l’étendre à l’international !