Chauve repenti malgré lui. Voilà comment l’on pourrait qualifier l’ex Premier Ministre Édouard Philippe, dont les changements physiques de ces dernières années l’avaient poussé à s’expliquer. L’homme politique avait ainsi indiqué, suite à la dépigmentation de ses cheveux et de sa barbe, souffrir d’abord de vitiligo, dès 2020, puis d’alopécie.
« Revenu d’entre les chauves »
Si ces changements physiques étaient sans gravité, bénins, ils avaient fait couler beaucoup d’encre et nécessité, pour l’homme d’État, une certaine adaptation.
Dans les colonnes du Parisien ce samedi 18 janvier (Source 1), celui qui a retrouvé sa casquette de maire du Havre s’est confié sur un énième changement qui n’a pas manqué de le surprendre une nouvelle fois.
“En juin dernier, ça a commencé à repousser, sans traitement ni opération. Ça m’a fait drôle. J’ai l’impression de revivre ma puberté”, a-t-il indiqué. “Il se trouve que les cheveux qui repoussent sont noirs. Ma fille m’a dit : 'C’est le retour du panda'. Et ça l’a bien fait marrer”, s’est amusé Édouard Philippe, visiblement plus à ça près.
“Je suis en quelque sorte revenu d’entre les chauves”, a-t-il plaisanté, tout en admettant que “ça change le regard que vous avez sur vous-même”.
“J’ai vécu le fait d’avoir cette maladie qui n’était ni dangereuse, ni contagieuse, ni douloureuse, mais visible. Très visible”, a-t-il poursuivi plus sérieusement. “Perdre tous ses cheveux et tous ses poils, c’est tout sauf neutre. Ça change votre aspect, votre visage, le regard que vous avez sur vous-même et que les autres ont sur vous. Ce n’est pas rien”, a admis l’homme politique.
Plus ou moins malgré lui, Édouard Philippe avait contribué à la banalisation voire à la mise en lumière de ces maladies de la peau et des cheveux que sont le vitiligo et l’alopécie. Il avait perdu jusqu’à ses sourcils, et assuré que ceux-ci ne repousseraient pas. Preuve là encore, comme il le dit lui-même au sujet de la politique, que “tout peut arriver” et qu’il faut “se préparer à tout”.