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Nouvelle-Aquitaine : les autorités sanitaires alertent sur la « recrudescence » de cette maladie

Recrudescence de coqueluche en Nouvelle-Aquitaine © Getty / Jose Luis Pelaez Inc

Publié le par Nastasia Montel

L’agence régionale de santé de la Nouvelle-Aquitaine appelle « à la vigilance » face à une augmentation de cas.

La coqueluche est de retour. C’est ce qu’affirme l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine dans un communiqué de presse diffusé ce 30 mai 2024 (source 1). Elle appelle « à une vigilance renforcée » alors que de nombreux cas de coqueluche ont été déclarés dans la région depuis le début de l’année. 51 clusters - au moins deux cas confirmés dans une famille ou une collectivité - ont été signalés depuis janvier 2024. Une situation inhabituelle, puisque sur toute l’année 2023, « aucun cluster » n’avait été déclaré.

Parmi ces cas, l’ARS Nouvelle-Aquitaine révèle malheureusement que parmi ces cas, « des formes sévères et plusieurs décès de nourrissons » ont été rapportés. La coqueluche est en effet particulièrement dangereuse pour les nourrissons, mais aussi les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

Il est important de rester très vigilant du fait de sa recrudescence en France, et en Nouvelle-Aquitaine. ARS Nouvelle-Aquitaine.

Une hausse de cas en France

La Nouvelle-Aquitaine n’est pas la seule région concernée par cette « recrudescence » de cas. « La circulation de la coqueluche est en forte augmentation depuis plusieurs mois en France hexagonale ainsi qu’en Nouvelle-Aquitaine », note l’ARS.

Le 18 avril 2024, Santé publique France alertait déjà d’une « circulation plus importante de la maladie » dans l’ensemble de l’Hexagone « depuis le début de l’année 2024 » (source 2). Elle indiquait qu’une vingtaine de clusters avaient été rapportés dans 8 régions depuis janvier, alors que seuls deux clusters, et dans une seule région, avaient été déclarés l’année précédente.

Des formes graves évitées grâce à la vaccination

Heureusement, des mesures sont possibles pour limiter le risque de contamination à la coqueluche. La meilleure prévention repose sur la vaccination, qui est d’ailleurs obligatoire chez les nourrissons, et proposée à toutes les femmes enceintes. « Pour éviter les formes graves et les hospitalisations, la vaccination est le seul moyen de protection contre la coqueluche », insiste l’ARS.

Les gestes barrières ainsi que le port du masque sont aussi nécessaires pour les personnes qui souffrent de toux, le symptôme principal de cette maladie bactérienne très contagieuse.

Sources
OSZAR »