La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a annoncé le 7 juin avoir signé un accord comprenant des revalorisations d’honoraires et des subventions pour les officines en difficulté.
La FSPF détaille que certaines revalorisations, incluant les honoraires de dispensation, de garde et d’astreinte, interviendront dès cette année et l’année prochaine. Une subvention pouvant atteindre 20 000 euros sera accordée aux pharmacies en difficulté, bien que la FSPF souligne que l’avenir des officines n'est pas totalement assuré.
Objectif : sécuriser les pharmacies
L'Assurance maladie s'est félicitée de cet accord, précisant qu'il sécurisera le maillage territorial des pharmacies, particulièrement dans les zones fragiles, et soutiendra de nouvelles missions de santé publique, telles que l'utilisation de tests rapides et la promotion des médicaments biosimilaires.
Le nouvel avenant à la convention des pharmaciens prévoit également une renégociation mi-2026 pour maintenir les ressources des officines. De plus, un nouvel arrêté permettra aux pharmaciens de négocier le prix d’achat des biosimilaires, équivalents aux génériques, améliorant ainsi leur rentabilité.
Cependant, l'Union de syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) a refusé de signer l'accord en l’état, demandant une rémunération plus élevée pour la substitution de biosimilaires. Leur président, Pierre-Olivier Variot, plaide pour une augmentation des honoraires des pharmaciens d'au moins 20%, soulignant que les pharmaciens voient quatre fois plus de patients que les médecins. Les négociations, débutées fin 2023, restent en cours, avec la possibilité pour l'Uspo de signer l'accord ultérieurement si le gouvernement répond à leurs demandes.