Une étude américaine, parue le 30 juillet dans les Annales de médecine interne, examine l’intérêt de dépister par scanner les personnes à haut risque de développer un cancer du poumon. Il s’agit essentiellement de fumeurs, ou d’ex-fumeurs.
Les scientifiques ont passé en revue les différentes études parues sur ce sujet depuis l’an 2000. Et ils concluent que de solides preuves scientifiques plaident en faveur du dépistage.
Ainsi, si l’on compare trois scanners par an à une radiographie annuelle des poumons, on abaisse de 20 % la mortalité par cancer du poumon et de 6,7 % la mortalité "toutes causes" chez des personnes à haut risque, âgées de 55 à 74 ans.
Reste à savoir si, dans le contexte actuel de restrictions budgétaires, les autorités sanitaires sont prêtes à faire cet investissement…