En 2003, le virus du SRAS faisait son apparition, et en 24 heures il s'était répandu dans six pays. En 2004, c'était le chikungunya, en provenance des Comores. Cette année, nouvelle alerte avec l'hantavirus en provenance des Etats-Unis.
Année après année, de nouveaux virus virulents essaiment le monde. C'est pour pouvoir lutter rapidement contre eux que l'Institut Pasteur ouvre, ce matin, à Paris, dans le 15e arrondissement, le plus grand centre mondial de recherche sur les maladies émergentes.
Quatre cents chercheurs aux compétences différentes (épidémiologistes, immunologistes...) s'y retrouvent pour travailler ensemble. Leurs prochaines rechechent porteront, notamment, sur les maladies transmises par les moustiques ou sur le problème des résistances aux antiobitiques.
Leur but ? A l'avenir, être capable d'identifier le plus rapidement possible, en deux semaines environ, un nouveau virus pour pouvoir mettre au point, dans la foulée, un test diagnostic.
Rappelez-vous, l'identification du sida a pris deux ans.